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Symbole de détente, de convivialité et d’échange, l’apéritif est, pour tous, un moment important de la vie sociale.
Connaissons-nous vraiment l’origine historique de l’apéritif ? Le mot « apéritif » est dérivé du verbe latin « aperire » signifiant ouvrir – Jusqu’en 1888, il s’agit d’un adjectif dont le sens médical signifiait « ce qui ouvre les pores, les canaux, les vaisseaux ». – En 1888, le mot devient un nom commun et on entend sous ce terme toute boisson alcoolisée, prise avant le repas et réputée stimulante pour l’appétit.
Avant de se mettre à table, les Romains avaient pour habitude de boire des vins sucrés au miel, les Gaulois des boissons épicées. Puis, au Moyen Age, on présentait des vins liquoreux, aromatisés avec des herbes avant le repas. Notons que l’on apportait aussi « l’assiette de table » ou « premier met » au même moment, il s’agissait de pain grillé, de fruits, de petits pâtés, ou encore de saucisse, le tout accompagné de cresson. Cette combinaison liquide/solide avait pour fonction de faciliter la digestion, ce moment était alors connoté d’une valeur médicinale. Avec l’Empire, les liqueurs sont consommées de plus en plus, et « l’heure de l’apéritif » devient presque officielle à cinq heures.
Depuis les années 1970, la durée de l’apéritif augmente et ce moment s’accompagne de la consommation de différents produits conçus principalement pour cette occasion.
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